FidelCastro
Que vaut cette affirmation de Fidel Castro ?
Je me mets à ta place.
Analyse et exploration des faits et idées avec souci d’articulations possibles.
Sans le pouvoir avec le pouvoir
Les idéaux = un concept intermédiaire = le problème entre les
en tant que valeur
en tant que réalisation ou survivance (autre
Avant cet examen : un idéal ? C’est quoi ?
Logiquement : c’est quoi ? obligatoire pour résoudre le problème.
Plusieurs réponses à examiner :
Plan sociologique = des mots (1789 _ liberté / égalité / fraternité)
Le langage = des mots et des choses mais avec des ambiguïtés, des imprécisions
« Liberté que de crimes … en ton nom.»
Egalité : de fait ? Nature ? De droit ? Par vouloir ? Par contrat ? (Rousseau)
Fraternité. Chanson : « Si les hommes s‘aimaient d’amour … nous serons morts, mon frère ! »
Plan psychologique :
les idéaux, ça reste une aspiration, un désir (voir le schéma du désir dans PhiloPapy) …
malgré la réalité, les réticences, les vices, les impossibilités …
On retrouve Castro ; on ne l’oublie pas en route
Liaison : idéaux par le pouvoir : une nécessité = le passage à l’acte
mais en contrepartie : survivance menacée par le pouvoir (89 puis 93 les Jacobins et la Terreur / idem pour d’Octobre 17 à Staline)
donc historiquement, chaque fois les idéaux sont insérés dans des contextes différentes qui les promeuvent et les détruisent.
Par cette simple exploration, tu arrives au cœur d’un raisonnement ou d’une argumentation :
Aspirer, rêver et même formuler, échafauder … c’est bien beau …
Mais il faut vouloir, pouvoir, agir …
Et alors bonjour les dégâts pour la survie des valeurs
Donc Castro, en gouvernant réaliste, a raison
Cf. En histoire : « la fascination du nazisme » et Furet : « le passé d’une illusion : l’idée du communiste au XX° siècle »