DISSERTONS.

DISSERTONS.

Flèche

CONSTRUIRE une dissertation.

IDEE DIRECTRICE sous forme de flèche  indiquant

la nécessité d'une progression vers un conclusion

et d'une articulation logique des arguments.

D_Flèche1.jpg

 

 

       Cette flèche doit servir de guide de travail. Elle résume les étapes et les nécessités à remplir pour une dissertation bien construite.

         Il est conseillé d'imprimer cette page et de l'avoir sous les yeux quand tu construis une dissertation. dans un premier temps suis la méthode point par point ; ensuite, tu peux te permettre quelques fantaisies de détail, mais pas trop.

       A l'intérieur de cette structure, c'est ta façon de penser et d'écrire qui fera la différence.


22/09/2014
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Disserter communiquer

METHODE.  

« Réduisez les programmes ; enseignez les méthodes. »
                Gaston Berger : « la prospective » (1945)


Comment conduire une réflexion philosophique sur un thème ou un problème ?

Celui-ci est posé, formulé ne serait-ce que mentalement.


Ou alors c'est un sujet de dissertation explicite.

exemple : "Il faut être bien savant pour saisir un fait." (Alain)

 

Première bonne réaction : c'est un problème qu'il va falloir explorer, formuler, reformuler ...


Premier réflexe à combattre : recourir trop rapidement à des informations existantes (dictionnaire, Internet, manuels …)

Il faut d’abord explorer des propres ressources et capacités : ce que nous avons déjà vécu ; connu, appris, expérimenté, problèmatisé, exprimé, communiqué …
(ce que les écoliers appellent "chercher dans sa tête")

Si on note cela rapidement, en employant les techniques évoquées ci-dessous, on obtient ordinairement un vrac qui devient une richesse à exploiter par élimination des déchets et l’emploi d’une première organisation ni trop serrée, ni trop critique sur la valeur des matériaux (faits, idées …) recueillis.
Edison disait : « Ce que ramasse mon filet est poisson. » On fera le tri après. Les chefs d’entreprises, les managers les plus inventifs emploient une technique lancée vers 39/45 : le Brainstorming (littéralement ; tempête sous une crâne). On récolte un vrac, des idées nouvelles et des déchets …
Qui aurait cru jusqu’à peu que le fil de la toile d’araignée est plus souple, plus élastique et plus résistant que le kevlar, par exemple. Inconvénient, sa faible production : solution, un croisement entre araignée et ver à soie.

On retrouve ici le côté méthodique et aléatoire du fonctionnement de l’esprit. Ses capacités d’invention et de combinaisons sont infinies mais à une condition c’est de ne pas lui demander de tout faire à la fois. On n’est pas forcément comme Napoléon capable de dicter, par bribes, neuf courriers en même temps. Il vaut mieux décomposer le travail mental en phases distinctes.

 

 

 

Donc, deuxième réflexe à faire fonctionner : si on analyse, on analyse ; si on recherche des idées et des exemples on ne peut pas en même temps organiser et rédiger une argumentation. Ce sera des phases de travail ultérieures.

 

 

Voici, par exemple, pour la phase « recherche des idées ».

Brainstorming ou remue-méninges       Réf.  Wikipedia :
"Le brainstorming ou remue-méninges est une technique de résolution créative de problèmes sous la direction d'un animateur, un remue-méninges étant plus spécifiquement une réunion informelle de collecte d'idées ... En France et au Canada, le terme « remue-méninges » a été retenu comme terme équivalent à l'anglais « brainstorming ». Ce dernier désigne aussi un jeu d'énigmes apparu à la fin des années 2000 sur internet.
La technique du brainstorming a été conçue en 1935 par Alex Osborne, vice-président de l'agence de publicité américaine BBDO. C'était à l'origine une méthode de réunion de groupe soigneusement préparée puis tout aussi soigneusement exploitée pour trouver un nombre important d'idées publicitaires et promotionnelles pour les clients et les clients potentiels de l'agence." Evidemment, à côté des idées neuves, il y a du déchet à éliminer. C'est le prix à payer.
                  
            
Autre technique : favoriser les filières de pensée qui ont été testées par d’autres hommes et en d’autres temps ; Descartes, par exemple, au XVII° siècle, avec « le discours de la méthode »  et « les règles pour la direction de l’esprit ».

Face à un sujet, thème, problème … ?
Phases de réaction de l’esprit ?      Méthodiques ? automatiques ? aléatoires ? Elles sont tout cela à la fois. Il faut savoir accepter ces conditions.

Expressions et mots associés; Mots-clés avec leur contyexte.

Traitement d’infos par champs sémantiques, listes, tableaux.
Théorie de l’information   _ probabilité    _    chaos
Pb Solving   _  résolution de problèmes


Une règle pratique en tout cas : ne pas vouloir tout faire fonctionner ensemble : interroger / inventer / ranger / rédiger …

Donc éviter les phrases qui emprisonnent dans une pensée trop linéaire.
Exclure aussi l’annonce prématurée de plans ou de solutions avant d’avoir étudié le problème. Manie scolaire déplorable.
Répartir sur tout l’espace de la page des notes brèves, avec des flèches, de schémas rapides par secteurs.

 


 

 

On peut partir de cette base en la remplissant progressivement sans souci d’organisation ou de critique de ce qui est produit présentement (principe du Brainstorming)

 
                                                       
Usages possibles : s’entraîner à chercher de cette manière plutôt que par phrases ou textes qui embrigadent les capacités d’inventer.
Critiquer, choisir, organiser, rédiger : on verra ça plus tard.
Néanmoins, on peut se servir ce que les autres ont produit avant nous sur le plan des associations d’idées.
                                
 
Sans autres commentaires ou explications : il faut essayer et s’entraîner.


Autre conseil de méthode important : situer la recherche en cours dans le mouvement des idées, dans des cadres historiques ou thématiques de référence.

Exemple :    l’environnement actuel de la philosophie ?

•    Historiquement :    la philosophie a été la mère de toutes les sciences : Platon était mathématicien, Aristote, biologiste, beaucoup étaient astronomes et philosophes...

•    puis les sciences se constituèrent et devinrent autonomes, au point qu’à la fin du XIX° siècle, certains prétendirent pouvoir se passer de la philosophie.

•    c’était sans compter sans l’influence déterminante de deux facteurs :

    - à l’intérieur même de l’évolution des sciences : la rencontre de la relativité, des incertitudes, des probabilités (Einstein, Heisenberg, Planck...)

    - à l’extérieur l’invasion de la barbarie fasciste (Hitler-Staline-Mussolini) qui mit fin à la croyance en une raison humaine universelle et source de progrès et de bonheur.

•    d’où, à l’heure actuelle, un retour à la philosophie, à l’esprit religieux, et, malheureusement aux sectes et autres aberrations, trucs contre l’angoisse sans oublier que les plantes hallucinogènes furent employées par nos lointains ancêtres, chez le Incas, par exemple.

•    Les problèmes centraux ?

Référence : Kant : apprendre la philosophie ou apprendre à philosopher ?       

Le succès des café-débats relance l’intérêt pour la deuxième option. On n’y apprend pas telle ou telle thèse mais plutôt comment étayer sa propre réflexion par recherche de ce peuvent apporter les philosophes du passé : le problème de la connaissance, de la culture … en consultant les approches de Socrate, Platon, Descartes, Hegel, Marx, les Existentialistes … mais aussi en se servant des apports des sciences physiques, biologiques, humaines…

    Dans ce mouvement de reprise de la réflexion philosophie et même, de démocratisation de la démarche philosophique, des oppositions apparaissent entre deux partisans de la pratique de la philosophie :

•    ceux qui pensent que tout le monde fait ou peut faire de la philosophie, un peu comme Jourdain faisait de la prose sans le savoir ;
•    ceux qui restent persuadés que la philosophie reste une discipline rigoureuse qui demande des efforts et des apprentissages nombreux et répétés.

    Sans s’engager dans cette polémique, c’est le point de vue de Kant et de Gaston Berger qui servira de guide principal.
« On ne peut apprendre la philosophie ; on ne peut qu’apprendre à philosopher. »
« Réduisez les programmes ; enseignez les méthodes. »

    Ce qui porte l’insistance sur ce que chacun sait faire au jour le jour plutôt que sur des contenus réservés à des spécialistes
Jourdain peut faire de la philosophie sans le savoir mais quand on sait ce qu’on fait ça va tout de même mieux surtout si on peut recevoir l’aide de médiateurs sociaux qualifiés dans un libre dialogue.
    Même « l’Emile » de Rousseau n’apprenait pas tout « tout seul ».


01/07/2014
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Face au sujet

METHODE.  

« Réduisez les programmes ; enseignez les méthodes. »
                Gaston Berger : « la prospective » (1945)


Comment conduire une réflexion philosophique sur un thème ou un problème ?

Celui-ci est posé, formulé ne serait-ce que mentalement.


Ou alors c'est un sujet de dissertation explicite.

exemple : "Il faut être bien savant pour saisir un fait." (Alain)

 

Première bonne réaction : c'est un problème qu'il va falloir explorer, formuler, reformuler ...


Premier réflexe à combattre : recourir trop rapidement à des informations existantes (dictionnaire, Internet, manuels …)

Il faut d’abord explorer des propres ressources et capacités : ce que nous avons déjà vécu ; connu, appris, expérimenté, problèmatisé, exprimé, communiqué …
(ce que les écoliers appellent "chercher dans sa tête")

Si on note cela rapidement, en employant les techniques évoquées ci-dessous, on obtient ordinairement un vrac qui devient une richesse à exploiter par élimination des déchets et l’emploi d’une première organisation ni trop serrée, ni trop critique sur la valeur des matériaux (faits, idées …) recueillis.
Edison disait : « Ce que ramasse mon filet est poisson. » On fera le tri après. Les chefs d’entreprises, les managers les plus inventifs emploient une technique lancée vers 39/45 : le Brainstorming (littéralement ; tempête sous une crâne). On récolte un vrac, des idées nouvelles et des déchets …
Qui aurait cru jusqu’à peu que le fil de la toile d’araignée est plus souple, plus élastique et plus résistant que le kevlar, par exemple. Inconvénient, sa faible production : solution, un croisement entre araignée et ver à soie.

On retrouve ici le côté méthodique et aléatoire du fonctionnement de l’esprit. Ses capacités d’invention et de combinaisons sont infinies mais à une condition c’est de ne pas lui demander de tout faire à la fois. On n’est pas forcément comme Napoléon capable de dicter, par bribes, neuf courriers en même temps. Il vaut mieux décomposer le travail mental en phases distinctes.

 

 

 

Donc, deuxième réflexe à faire fonctionner : si on analyse, on analyse ; si on recherche des idées et des exemples on ne peut pas en même temps organiser et rédiger une argumentation. Ce sera des phases de travail ultérieures.

 

 

Voici, par exemple, pour la phase « recherche des idées ».

Brainstorming ou remue-méninges       Réf.  Wikipedia :
"Le brainstorming ou remue-méninges est une technique de résolution créative de problèmes sous la direction d'un animateur, un remue-méninges étant plus spécifiquement une réunion informelle de collecte d'idées ... En France et au Canada, le terme « remue-méninges » a été retenu comme terme équivalent à l'anglais « brainstorming ». Ce dernier désigne aussi un jeu d'énigmes apparu à la fin des années 2000 sur internet.
La technique du brainstorming a été conçue en 1935 par Alex Osborne, vice-président de l'agence de publicité américaine BBDO. C'était à l'origine une méthode de réunion de groupe soigneusement préparée puis tout aussi soigneusement exploitée pour trouver un nombre important d'idées publicitaires et promotionnelles pour les clients et les clients potentiels de l'agence." Evidemment, à côté des idées neuves, il y a du déchet à éliminer. C'est le prix à payer.
                  
            
Autre technique : favoriser les filières de pensée qui ont été testées par d’autres hommes et en d’autres temps ; Descartes, par exemple, au XVII° siècle, avec « le discours de la méthode »  et « les règles pour la direction de l’esprit ».

Face à un sujet, thème, problème … ?
Phases de réaction de l’esprit ?      Méthodiques ? automatiques ? aléatoires ? Elles sont tout cela à la fois. Il faut savoir accepter ces conditions.

Expressions et mots associés; Mots-clés avec leur contyexte.

Traitement d’infos par champs sémantiques, listes, tableaux.
Théorie de l’information   _ probabilité    _    chaos
Pb Solving   _  résolution de problèmes


Une règle pratique en tout cas : ne pas vouloir tout faire fonctionner ensemble : interroger / inventer / ranger / rédiger …

Donc éviter les phrases qui emprisonnent dans une pensée trop linéaire.
Exclure aussi l’annonce prématurée de plans ou de solutions avant d’avoir étudié le problème. Manie scolaire déplorable.
Répartir sur tout l’espace de la page des notes brèves, avec des flèches, de schémas rapides par secteurs.

 


 

 

On peut partir de cette base en la remplissant progressivement sans souci d’organisation ou de critique de ce qui est produit présentement (principe du Brainstorming)

 
                                                       
Usages possibles : s’entraîner à chercher de cette manière plutôt que par phrases ou textes qui embrigadent les capacités d’inventer.
Critiquer, choisir, organiser, rédiger : on verra ça plus tard.
Néanmoins, on peut se servir ce que les autres ont produit avant nous sur le plan des associations d’idées.
                                
 
Sans autres commentaires ou explications : il faut essayer et s’entraîner.


Autre conseil de méthode important : situer la recherche en cours dans le mouvement des idées, dans des cadres historiques ou thématiques de référence.

Exemple :    l’environnement actuel de la philosophie ?

•    Historiquement :    la philosophie a été la mère de toutes les sciences : Platon était mathématicien, Aristote, biologiste, beaucoup étaient astronomes et philosophes...

•    puis les sciences se constituèrent et devinrent autonomes, au point qu’à la fin du XIX° siècle, certains prétendirent pouvoir se passer de la philosophie.

•    c’était sans compter sans l’influence déterminante de deux facteurs :

    - à l’intérieur même de l’évolution des sciences : la rencontre de la relativité, des incertitudes, des probabilités (Einstein, Heisenberg, Planck...)

    - à l’extérieur l’invasion de la barbarie fasciste (Hitler-Staline-Mussolini) qui mit fin à la croyance en une raison humaine universelle et source de progrès et de bonheur.

•    d’où, à l’heure actuelle, un retour à la philosophie, à l’esprit religieux, et, malheureusement aux sectes et autres aberrations, trucs contre l’angoisse sans oublier que les plantes hallucinogènes furent employées par nos lointains ancêtres, chez le Incas, par exemple.

•    Les problèmes centraux ?

Référence : Kant : apprendre la philosophie ou apprendre à philosopher ?       

Le succès des café-débats relance l’intérêt pour la deuxième option. On n’y apprend pas telle ou telle thèse mais plutôt comment étayer sa propre réflexion par recherche de ce peuvent apporter les philosophes du passé : le problème de la connaissance, de la culture … en consultant les approches de Socrate, Platon, Descartes, Hegel, Marx, les Existentialistes … mais aussi en se servant des apports des sciences physiques, biologiques, humaines…

    Dans ce mouvement de reprise de la réflexion philosophie et même, de démocratisation de la démarche philosophique, des oppositions apparaissent entre deux partisans de la pratique de la philosophie :

•    ceux qui pensent que tout le monde fait ou peut faire de la philosophie, un peu comme Jourdain faisait de la prose sans le savoir ;
•    ceux qui restent persuadés que la philosophie reste une discipline rigoureuse qui demande des efforts et des apprentissages nombreux et répétés.

    Sans s’engager dans cette polémique, c’est le point de vue de Kant et de Gaston Berger qui servira de guide principal.
« On ne peut apprendre la philosophie ; on ne peut qu’apprendre à philosopher. »
« Réduisez les programmes ; enseignez les méthodes. »

    Ce qui porte l’insistance sur ce que chacun sait faire au jour le jour plutôt que sur des contenus réservés à des spécialistes
Jourdain peut faire de la philosophie sans le savoir mais quand on sait ce qu’on fait ça va tout de même mieux surtout si on peut recevoir l’aide de médiateurs sociaux qualifiés dans un libre dialogue.
    Même « l’Emile » de Rousseau n’apprenait pas tout « tout seul ».


01/07/2014
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Paragraphe

Modèle de développement de construction d'un paragraphe.

Extrait tiré de : François Furet : « le passé d'une illusion : essai sur l'idée communiste au XXe siècle. »

Page 277.

 

Phase 1.

Fais une lecture-parcours rapide pour voir ce que tu comprends et pourquoi. Puis compare, après avoir étudié avec moi comment l’auteur a construit son paragraphe.

 

 

« Jetons un coup d'œil rétrospectif sur le congrès national de 1927 de la Ligue des droits de l'homme, ce sanctuaire de la république et des républicains. L'ordre du jour appelle un débat sur les principes de la démocratie » : c'est une manière de reprendre l'éternelle discussion française sur les rapports de la liberté et de l'égalité, des droits formels et des droits réels, ou encore de la démocratie et de la révolution. La légalité républicaine peut-elle être mise en vacances » demandait un délégué de la section de Courbevoie, au nom des progrès de l'égalité, ou du socialisme ? La question fait resurgir le spectre de « la dictature du prolétariat » à laquelle la plupart de ces républicains demeurent hostiles, au nom de « la liberté des droits de l'homme. » Mais le Président de la ligue, le vieux dreyfusard Victor Basch, ne peut se résoudre à une profession de foi aussi légaliste et conclut la discussion en ouvrant à la République – même à la République – un avenir révolutionnaire. »

 

Phase 2.

 

Etude plus détaillée.

Un paragraphe est un moment du déroulement d’un raisonnement ou d’une argumentation.

Comment celui-ci est-il construit ?

  1. 1.   Lien un peu formel : « jetons », mais comme pour tout paragraphe, une idée et avancée « rétrospectif.

C'est-à-dire que pour le débat qui est lancé, il est impossible de se passer du point de vue historique et conceptuel. (avec « la démocratie » comme centre)

En fait, c’est les 2 Révolutions qui sont en constante référence : celle de 89 (ou plutôt de 1793 avec la Jacobins et la Terreur) et celle d’octobre 1917 avec ce point commun d’exercice du pouvoir.

  1. 2.   Situation du problème. L'ordre du jour appelle un débat sur les principes de la démocratie »
  2. 3.   Avec ses équivalences (suite de la phrase)

 

« Jetons un coup d'œil rétrospectif sur le congrès national de 1927 de la Ligue des droits de l'homme, ce sanctuaire de la république et des républicains.

L'ordre du jour appelle un débat sur les principes de la démocratie » : c'est une manière de reprendre l'éternelle discussion française sur les rapports de la liberté et de l'égalité, des droits formels et des droits réels, ou encore de la démocratie et de la révolution.

 

4a. Un concept intermédiaire : (on avance dans le raisonnement)

 

La légalité républicaine  (= le fond du problème) peut-elle être mise en vacances » demandait un délégué de la section de Courbevoie, au nom des progrès de l'égalité ou du socialisme ?  (les principes ... mais la réalité quand on gouverne ?) Le socialisme demande toujours à être appliqué. Que fait F. Hollande ?

 

4b. idée dérivée : opposition inévitable entre deux formules qui se voulaient révolutionnaires = libératrices.

Mais pour la Ligue un choix draconien.

D’où

 

  1. 4.   Transition en forme de pirouette. (« République révolutionnaire »)  Mais transition  appelle à une suite. Ici ce n’est donc pas une conclusion.

 

La question fait resurgir le spectre de « la dictature du prolétariat » à laquelle la plupart de ces républicains demeurent hostiles, au nom de « la liberté des droits de l'homme. » Mais le Président de la ligue, le vieux dreyfusard Victor Basch, ne peut se résoudre à une profession de foi aussi légaliste et conclut la discussion en ouvrant à la République – même à la République – un avenir révolutionnaire. »

 

Appel à un concept fédérateur : (République = Révolution) qui est tellement général qu’il veut tout dire et rien, et ainsi mettre tout le monde d’accord.

Comme dans les débats politiques actuels qui ne se prétend pas « démocrate » ?


01/07/2014
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modèle d'intro

Modèle d'introduction.

Voir l’article  « introduction » sur le blog « Dissertons »

 

Référence : André et Raphaël Glucksmann

« mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy »

édition Denoël

 

Contenu de la postface

 

 

Phase 1. (en 2 étude détaillée)

 

Lecture parcours pour éprouver le sentiment qu’on suit, qu’on comprend.

 

Liquider ? Oublier ? Aduler ? 68 files entre les doigts du fétichiste comme de l'exorciste. La joyeuse aventure a libéré la France de ses mythes et de ses traditions. Désappointée par la perte de ses dogmes, la gauche rate l'ébranlement. Inconsolée d'errer sans repère ni frontière, la droite vitupère le déracinement.

 

Le 29 avril 2007, André Raphaël Glucksmann, le père et le fils, sont à Bercy lorsque Nicolas Sarkozy se lance dans une violente diatribe contre 68. Les pavés volent encore. « Ici on dépoussière », proclamait la Sorbonne insurgée. Notre président a promis d'enterrer mai. N'est-il pas plutôt son héritier rebelle ?

De Montaigne à Cohn-Bendit et Sarkozy, passant par Stendhal et Shakespeare, lecteur est invité à voyager au cœur d'une révolution permanente, celle de la liberté humaine enfin assumée. Sur terre « l'abîme le plus profond et le ciel le plus élevé ».

 

Procédé employé : l’allusion ou la référence à un savoir présupposé : donc des difficultés de compréhension prévisibles.

 

Phase 2

Rappel : cf. l’article.

3 nécessités pour répondre aux exigences classiques de  communication.

Situer le sujet : ici le titre de l’ouvrage, comme pour un sujet du bac.

 

Situer :

comment c’était en 68 : les faits et les réactions ?

Concernés, désorientés ou irrités : la gauche et la droite = objet et cadre du livre.

 

Liquider ? Oublier ? Aduler ? 68 files entre les doigts du fétichiste comme de l'exorciste. La joyeuse aventure a libéré la France de ses mythes et de ses traditions. Désappointée par la perte de ses dogmes, la gauche rate l'ébranlement. Inconsolée d'errer sans repère ni frontière, la droite vitupère le déracinement.

 

Le problème : les faits, le contexte, la question à Sarkozy.

Les auteurs ne sont pas d’accord avec sa prétention (sinon pourquoi le livre ?)

 

 

Le 29 avril 2007, André Raphaël Glucksmann, le père et le fils, sont à Bercy lorsque Nicolas Sarkozy se lance dans une violente diatribe contre 68. Les pavés volent encore. « Ici on dépoussière », proclamait la Sorbonne insurgée. Notre président a promis d'enterrer mai. N'est-il pas plutôt son héritier rebelle ?

 

Elargissment : questions et hypothèses pouvant servir d’idée directrice (flèche) pour le raisonnement ou l’argumentation (développement)

 

Passage au mode philosophique (mode habituel) :  extension, transposition, plan historique et métaphysique …

 

De Montaigne à Cohn-Bendit et Sarkozy, passant par Stendhal et Shakespeare, le lecteur est invité à voyager au cœur d'une révolution permanente, celle de la liberté humaine enfin assumée.

Sur terre « l'abîme le plus profond et le ciel le plus élevé ».

 

Thèmes à développer en dissertation : problèmes à traiter.

révolution permanente

être et changement (Héraclite et Parménide)

organisation de la Cité : individu et société, ordre et désordre, violence. Lois et répression, la Syrie actuelle et les terrorismes

liberté humaine enfin assumée.

Idéal et réalité, utopie ; nécessité de lutter pour … définition et conflit, révolution et terreur (Jacobins, Staline.)

Sur terre « l'abîme le plus profond et le ciel le plus élevé ».

Distance irréductible entre concevoir, dire et faire.

Ce sont des concepts = des « réseaux idées/faits » à exploiter.


01/07/2014
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