DISSERTONS.

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Technique


Analyser le sujet

Bien ANALYSER un sujet.

 

Exemple       Nos sens suffisent-ils à nous permettre de connaître le monde pour pouvoir nous y adapter ?

 

 

L’erreur courante est de ne pas suffisamment  ANALYSER le SUJET, avant de démarrer. D'où cette question à se poser à chaque fois:

 

 

        QUELS PROBLEMES soulève une analyse rigoureuse du sujet ?

 

Ne pas craindre de reprendre les termes ou expressions du sujet.

Ici chaque membre principal de la question peut permettre de saisir l'orientation à prendre pour une argumentation.

Ne pas oublier non plus qu’à la première lecture, chacun a un pressentiment, une petite idée de la réponse ou de la solution envisageable : il faudra la garder en tête en cherchant des arguments « pour/contre » à peser et organiser par la suite.

 

 

1.         "Nos sens suffisent-ils" : la forme même de la question induit une réponse négative. D'où la nécessité de prévoir pourquoi.

 

*          parce qu'ils sont limités: ex. les seuils de perception: les sons que nous n'entendons pas et que les chiens entendent; la lumière trop faible pour être perçue ou, au contraire, qui nous éblouit.

 

*          parce qu'ils sont divergents au niveau des impressions qu'ils fournissent: je vois la trace de l'avion bien avant que je n'entende le bruit de son passage.

 

*          parce qu'ils ne nous fournissent que des impressions en vrac: ex le bruit de la rue, les millions de formes et de couleurs d'un paysage...

 

  • à cause des illusions d’optique Etc.

 

-->       Il faut donc autre chose que les sens pour assurer la liaison à  "connaître pour            pouvoir s'adapter."

 

            De plus, chaque être humain constitue un ensemble - on pourrait même dire un         "système" - et il est rare qu'une seule fonction agisse seule: ex. les yeux sans le       cerveau et des réactions motrices...

 

 

2.         Or, "connaître"       constitue une des ces activité complexes qui demandent l'engagement, à côté des sens, de beaucoup d'autres fonctions psychiques telles que la mémoire, l'intelligence, l'imagination, le langage, la raison, notamment pour:

 

De nombreuses opérations sont engagées : distinguer, comparer, ranger et classer, choisir, rendre claires et cohérentes nos impressions et nos idées... (voir  « le Théétète »)

 

Les idéalistes, avec Socrate et Platon, avaient bien saisi cette nécessité de mettre en ordre (cosmos) le chaos qui nous entoure, de réduire le multiple à l'unité, de maîtriser le changement pour dégager l'identité des être et des choses etc.

 

Les empiristes eux-mêmes ont été obligés de trouver des principes d'organisation pour expliquer la transformation des impressions en idées par la loi des répétitions et des associations.

 

 

3          « pour nous y adapter » : c’est la position de Descartes : « connaître la nature pour la pouvoir maîtriser »

 

Cela reste à prouver, car il y aussi la « praxis » de Marx.

 

Donc, au moins ces deux plans à développer.

 

 

 

Ici :

on aurait tendance à adopter plutôt la démarche : Non / oui / NON

 

Mais il faudra en passer par une recherche d’idées et d’exemples plus poussée.

 


17/03/2013
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